La dernière station uvale 

Sur le cours Pierre Puget, devant le palais de Justice, se trouve un kiosque qui est la dernière station uvale de France.

C'est un lieu où le passant vient boire du jus de raisin frais à qui on attribue 1000 vertus de bien-être et santé.

 L'histoire des stations uvales

La première station uvale a été créée à Moissac dans les années 1930.

L'uvarium de Moissac eut énormémént de succès, si bien que le concept s'est répandu dans tout le sud de la France.

 Station uvale à Béziers

Il y a 50 ans, on pouvait encore en trouver sept à Marseille, installés dans les lieux stratégiques du centre-ville. Les promeneurs pouvaient faire une cure de jus de raisin aux allées du Meilhan, sur la Canebière, le cours Saint-Louis, la Plaine, la Place Castellane...

Cette dernière station uvale du cours Pierre Puget a été créée dans les années 1940. Depuis 1970 elle est exploitée par la même famille.

Les bienfaits supposés du jus de raisin  

Le kiosque annonce en devanture en grandes lettres attractives "Pour bien vous porter toute l'année, faites une cure de raisin frais"

Les raisins sont achetés le matin même sur les marchés à des producteurs de la région lors des vendanges.

Le raisin est pressé sur place sur une vieille presse à main. Pour 130 kg de raisin, on obtient 100l de jus de raisin.

L'exploitant propose aussi toutes sortes de jus de fruits frais.

Une marque allemande créée en 1920

La marque de confiserie allemande a été créée par Hans Riegel en 1920 dans la ville de Bonn. D'où le nom HARIBO (HAns RIegel BOnn) de la société.

Une ancienne publicité allemande cible les enfants comme les consommateurs privilégiés

La filiale française  créée à Marseille en 1967

En 1967 l'entreprise en plein essor en Europe s'attaque au marché français en reprenant l'usine de reglisserie Lorette de Marseille. La filiale française est renommée Haribo-France et son usine se trouve au boulevard du capitaine Gèze.

Haribo-France leader du marché de la confiserie 

Haribo-France devient le leader de la confiserie en France et reprend en 1987, la société Ricqles-Zan basée à Uzès.

 Usine Haribo à Uzès 

Les sites de production qui tournent à plein régime sont à Marseille et Uzes.

 Usine Haribo de Marseille

Haribo France est aujourd'hui le producteur n°1 de la confiserie en France et emploie 750 personnes. Il occupe environ 40% du marché avec une variété exceptionnelle de produits pour tous les goûts.

Les produits phares d'Haribo-France 

Les confiseries qui ont le plus de succès en France sont les fraises Tagada.

L'ours est le bonbon classique d'Haribo et les crocos sont de la même veine.

Les Dragibus sont adorés des enfants et des adultes.

Haribo a une version piquante de ses bonbons de la catégorie "Pik"

Les Chamallows et les Car-en-sac sont des classiques entrés dans le giron d'Haribo depuis la reprise de Ricqlès-Zan.

                                                         Chamallows

 Car-en-Sac 

Haribo : marchindising et publicité

Il existait une boutique d'usine à Marseille malheureusement fermée depuis.

 La boutique Haribo de Marseille

Le musée du bobon Haribo se trouve à Uzès.

 Le musée Haribo d'Uzès 

Le slogan Haribo "c'est beau la vie pour les grands et les petits" reste facilement dans les mémoires.

Comme le slogan l'indique, la publicité vise aussi bien les enfants que les adultes.

Un marché pittoresque du Vieux-Port

Si vous vous promenez de bon matin sur le Vieux-Port, une odeur de poisson viendra vous chatouiller les narines.

En vous approchant vous entendrez les poissonières héler les passants avec leur accent marseillais pour  proposer leurs produits.

Près de l'ombrière du quai de la Fraternité, le pittoresque marché aux poissons du Vieux-Port  se tient tous les matins et attirent une foule de touristes.

 Vente de poissons frais à la criéé

C'est un petit marché où une dizaine de pêcheurs artisanaux débarquent sur le quai leurs poissons frais. Ils ont été pêchés durant la nuit aux alentours du Vieux-Port, des îles du Frioul et des calanques avec leurs barques marseillaises.

Les poissons sont vendus à la criée au tout-venant, dans une ambiance typiquement marseillaise.

Une attraction touristique jalousement entretenue  

Ce marché est une véritable attraction touristique pour les vacanciers de passage, plus enclins à photographier le pêcheur typique marseillais que d'acheter poulpes, sardines ou  autres daurades.

Voilà de quoi faire une bonne bouillabaisse ! 

Au fait, savez-vous quelle taille faisait la sardine qui a bouché le port de Marseille ?

Allons faire un tour au marché aux poissons du Vieux-Port

Une tradition vieille de plus de six cents ans

La foire à l'ail et aux taraïettes, dite aussi foire de la Saint-Jean, est la plus ancienne foire de Marseille.

C'est le roi René, comte de Provence, qui créa cette foire spécialisée dans la vente des aulx en 1447.

L'emplacement du marché à l'ail varia au fil du temps. Longtemps dans les allées du Meilhan et dans le cours Julien, les dernières éditions se sont tenues sur le cours Belsunce à la mi-juin.

 Le marché à l'ail, oignon, herbes de Provence et taraïettes

Dans ce marché pittoresque, les gousses d'ail sont présentées en longs chapelets pendus aux étals.

On y touve aussi l'oignon et les herbes de la Saint-Jean de Provence : le thym, le romarin, la sarriette et le basilic.

En 1860, apparurent les taraïettes qui sont les versions miniatures des poteries utilitaires pour la cuisine traditionnelle : jarre, daubière, gargoulette, cruche, tian...

Vous préférez le saucisson sec ou à l'ail ?

Le premier café de France à Marseille

Le café arrive en France pour la première fois en 1644 sur le port de Marseille. C'est un négociant marseillais, Pierre de la Roque, qui ramène le café au retour d'un voyage à Constantinople en Turquie.

En 1671, c'est à Marseille que s'ouvre le premier établissement où l'on vient déguster cet étrange breuvage amer surnommé "vin d'Arabie". Le premier "Café", ouvert par un certain Pascali, se situerait au rez-de-chaussée de l'actuel Hôtel de Ville, lieu de réunion des négociants et des armateurs.

Les marseillais deviennent très vite des grands amateurs de cette nouvelle boisson noire à tel point que les établissements de café se multiplient à travers la ville.

 Le Café Turc

Le premier grand café luxieux a été le "Café Turc" ouvert en 1860, au 4 la Canebière. Aujourd'hui, se trouve un local occupé par l'ancien office de tourisme

 Grand Café Turc

 Ancien office de tourisme

C'était un  lieu très en vogue, fréquenté par le tout-Marseille et des hommes célèbres comme le peintre Monticelli ou l'écrivain Théophile Gautier. Au centre, une fontaine circulaire monumentale était surmontée d'une horloge donnant l'heure de la Chine et de la Turquie.

Les serveurs étaient vétus à la turque, avec bonnet rouge et pantalon bouffant. Le café sera fermé en 1919 pour des raisons de politique internationale : la Turquie était l'alliée de l'Allemagne pendant la première guerre mondiale.

 Serveur turc 

Le Café Riche

En cette fin du XIXe et début du XXe siècle, Marseille était à son apogée. De nombreux hôtels de luxe fleurissent sur la Canebière ainsi que des Cafés aux décors majestueux.

Le Café Riche (à l'emplacement de l'actuel Monoprix) a ouvert en 1901 et fermé en 1953.

Café Riche 

 Monoprix

C'était un lieu mondain où l'on venait pour se montrer et converser dans un décor majestueux.

Le Café de la Cascade 

A la Belle époque,  le Café de la Cascade sur la Canebière attirait le tout Marseille.

Le Grand Café Glacier 

Le Grand Café-Glacier est ouvert en 1866 sur la place royale ( place du général de Gaulle). Le lieu est actuellement occupé par la boutique Hema.

 Le Grand Café-Glacier

 Boutique Hema

Le Grand Café du Commerce 

Le "Grand Café du Commerce" ouvert en 1909  est occupé aujourd'hui par la mutuelle du Midi et Lunettes pour tous

 Grand Café du Commerce 

Il y avait une salle grandiose où se tenaient parfois des concerts philarmoniques.

Le Café Phocéen 

Le café Phocéen du cours Belsunce avec sa facade aux 3 arcades est occupé aujourd'hui par une boutique de prêt-à-porter.

Les torrefacteurs de Marseille

Le café Noailles de la Canebière, dont le facade "Belle Epoque" attire le regard des passants, a éte ouvert en 1927. Il reste une adresse incontournable pour les connaisseurs de bons cafés du monde entier.

                                                             Café Noailles

 Le café Negresco était une ancienne marque de café bien connue à Marseille. Son logo avec le serveur noir en livrée blanche et turban, était familier jusque dans les années 1960.

                                                          Café Négresco 

Aujourd'hui le leader des torréfacteurs dans le Grand Sud est la société Henry Blanc qui est installé à la Capelette.

 Café Henry Blanc

La plus ancienne boulangerie de Marseille

Le Four des navettes est la plus ancienne boulangerie de Marseille. Créée en 1781, elle est située à la rue Sainte, "la voie sacrée" qui mène à l'abbaye Saint-Victor.

 Boulangerie "Four des navettes"

Le four à voûte du XVIIIe siècle qui fonctionne encore aujourd'hui fait partie du patrimoine culturel local. Il est exclusivement consacré à la cuisson des précieuses navettes.

 Le four historique servant à la cuisson des navettes

La forme de ce biscuit traditionnellement parfumé à la fleur d'oranger est caractéristique.

 Navettes marseillaises

Elle représenterait symboliquement la barque qui amena les Saintes-Maries sur les côtes de Provence, Marie Jacobé et Marie Salomé. Elles étaient accompagnées de Sara leur servante et de Lazare, le Saint-Patron de Marseille.

 Les Saintes-Maries sur leur barque

La bénédiction des navettes 

L'origine du biscuit serait associée aux fêtes de la Chandeleur célébrées en l'abbaye Saint-Victor. Chaque matin du 2 mai, une procession de la Vierge Noire est organisée du Vieux-Port jusqu' à l'abbaye Saint-Victor.

 La procession devant l'abbaye Saint-Victor

Aprés la messe, l'archevêque vient procéder à la bénédiction des navettes et du four.

                                                          Bénédiction des navettes

Ce jour-là des centaines de personnes viennent s'agglutiner devant le magasin pour acheter les navettes bénies. La foule est si énorme que la présence d'agents de police est nécessaire pour assurer la sécurité.

                                            La ruée vers la navettes bénies

 La navette : une spécialité marseillaise

La vraie navette marseillaise du "Four des Navettes", dont la recette est gardée jalousement secrète, n'a rien à voir avec celle du commerce. Elle se conserve un an : d'abord fondante, elle devient de plus en plus croquante au fil des mois.

Dans cette boulangerie historique, on peut trouver toutes les autres spécialités marseillaises comme les croquants, les calissons, les pompes à huile...

Reportage sur les navettes

La plus ancienne quincaillerie de France (1827)

La Maison Empereur, au 4 rue Récolettes du quartier Noailles, est considérée comme la plus ancienne quincaillerie de France.

Créée en 1827 par François Empereur, elle appartient à la même famille depuis 7 générations.

De génération en génération, la Maison Empereur n'a cessé de se diversifier et de s'étendre sur les immeubles voisins.

Une institution intemporelle 

Véritable institution dans le coeur des marseillais, cette maison est toujours incontournable en matière de quincaillerie générale, coutellerie, art ménager et produits de droguerie.

Véritable caverne d'Ali Baba, elle compte 30 000 références issues des plus grandes manufactures historiques pour une surface de vente de plus de 1300 m2 sur 2 étages.

Mais ce qui fait la réputation de cette maison, c'est qu'on peut trouver des objets rares, voire même complètement insolites.

La maison Empereur semble comme une parenthèse intemporelle, où des produits modernes cotoient des objets plus anciens. 

Visitons ensemble la Maison Empereur

Curiosité : une chambre d'hôte-musée  

On peut louer une maison d'hôte au dessus du magasin. C'est un appartement-musée dont les murs sont décorés de vieux outils et de cadres retraçant l'histoire de la Maison Empereur.

Le bar de la marine : est-ce celui de Marcel Pagnol dans "Marius" ?

Il existe un "Bar de la Marine" sur le quai Rive Neuve donnant directement sur le Vieux-port.

Ce bar de la Marine est-il le célèbre bar de la trilogie de Pagnol : Marius, César et Fanny ?

 Avec son décor style 1930, avec des couleurs terre de Méditerranée, sa fresque de Marseille et ses maquettes de bateaux, tout laisse à croire qu'il s'agit du vrai bar rénové.

Même le comptoir d'aspect ancien fait plus vrai que nature.

Plus de doutes n'est permis lorsqu'on voit des affiches et photos de films de Pagnol accrochés au mur.

Les scènes mythiques du film se déroulant au bar de la Marine 

 On imagine alors Marius (Pierre Fresnay) devant le bar, charmer Fanny la vendeuse de coquillage (Orane Demazis).

 On sourit intérieurement en repensant à la fameuse scène des 4 tiers où César (Raimu) explique la composition d'un cocktail à son fils.

 On se remémore avec nostalgie la fameuse partie de cartes , celle oû César (Raimu) s'écriait " oh Panisse (Charpin) , tu me fends le coeur !".

On éprouve toujours autant de plaisir à réécouter à l'infini le savoureux dialogue de cette célèbre partie de cartes.

Un hommage à la trilogie de Pagnol

On oublie alors que le vrai bar se situait de l'autre côté du Vieux-Port, près de l'hôtel de ville. Il a été détruit comme d'ailleurs tout le  quartier pendant l'occupation allemande. Seules quelques photos de tournage, nous restitue le vrai Bar de la Marine, tel qu'il existait autrefois.

Mais n'ergotons pas. Remercions plutôt les propriétaires de ce bar de rendre ce bel hommage à Marcel Pagnol, et dont la fameuse trilogie marseillaise fait la fierté du peuple marseillais.

A noter que le bar de la Marine a servi de cadre à une scène émouvante du film "Love actually" avec Colin Firth (censée se dérouler au Portugal)

La plus ancienne patisserie de Marseille (1820)

Au 168 La Canebière, au pied de l'Eglise des Réformés, se trouve le temple de la gourmandise : la patisserie Plauchut. 

Patisserie Plauchut de nos jours

Créée en 1820, c'est la plus ancienne patisserie de Marseille.

 La patisserie Plauchut au début du XXe siècle

Les spécialités marseillaises en vitrine 

Sa devanture au charme suranné rappelle l'âge d'or de la Canebière. La vitrine est un vrai régal pour les yeux. Elle présente toutes les spécialités marseillaises produites par la maison.

Vitrine de chez Plauchut

Croquants, navettes, canestrellis , pompes à huile , aucune spécialité régionale ne manque à l'appel. 

Présentoirs de navettes marseillaises faites "maison"

La patisserie s'autoproclame "unique fabricant de calissons à Marseille depuis 1977"

Calissons de chez "Plauchut"

Une décoration luxueuse typique de la Belle Epoque 

La décoration intérieure avec ses lustres, ses moulures et dorures d'origine évoque le luxe des boutiques du XIXe siècle.

La décoration luxieuse typique du XIXe siècle

 Le comptoir n'est qu'une foisonnante enfilade de patisseries irrésistibles et autres délices.

Le comptoirs de patisseries

Pour ceux qui ont succombé à la tentation , un charmant salon de thé semblant figé dans le temps les acceuille en arrière-boutique.

 Le salon de thé

Une bijouterie-joaillerie fondée en 1785

Sur la facade du 39 La Canebière, en levant les yeux, on peut observer de très belles céramiques rappelant le passage de la prestigieuse joaillerie Rey.

 Facade de la joaillerie Rey

La décoration est de Louis Rey, qui a dessiné lui-même les motifs de la céramique.

 L'enseigne de Louis Rey

La célèbre bijouterie de Marseille, fondée en 1785, fermera ses portes en 1962.

 Date de fondation inscrite sur la facade 

Réalisation de la couronne de l'enfant Jésus en 1931

Le renom de l'établissement était tel qu'en 1931 on confie aux Rey la réalisation de la couronne de l'enfant Jésus à l'occasion de la fête du couronnement de Notre Dame de La Garde.

 Fête du couronnement à Notre-Dame de la Garde

Cette fête grandiose rassembla près de 300 000 fidèles, aussi bien à Notre-Dame de la Garde qu'à la cathédrale de la Major.

 Festivités autour de la cathédrale de la Major

La couronne était composée de brillants et de pierres précieuses montés sur or et platine.

 Les couronnes de Marie et de l'enfant Jésus

Fermeture de la joaillerie en 1962 

Aujourd'hui, le magasin de luxe a cédé sa place à un commerce de transfert d'argent.

 L'immeuble "Rey" aujourd'hui

Les Tacussel : libraire et éditeur depuis 1883

La première librairie Tacussel a ouvert ses portes en 1883 dans le quartier de la Plaine. 

En 1932, elle s'installe au 88 La Canebière et devient la librairie incontournable des milieux littéraires et scientifiques.

En plus de l'activité de libraire, la famille Ruat-Tacussel était l'éditeur des grands noms de la littérature provençale. En 1897, elle édite notamment "La cuisinière provençale", l'incontournable bible de la cuisine méridionale de J.B.Reboul.

Une étonnante devanture en céramiques 

La librairie Tacussel présente une très belle devanture en carreaux de céramique émaillés depuis les années 1960.

La facade, oeuvre du céramiste aixois Jean Amado, représente les dos d'ouvrages factices dans tous les domaines : arts, sciences,philosophie, littérature...

 La fin de la Canebière des librairies

La librairie a fermé ses portes en 1989 après 57 ans d'activité. De la Canebière des librairies ( Laffite, Flammarion, Tacussel ) il ne reste aujourd'hui plus que  Maupetit.

Restauré en 2014, la jolie facade accueille aujourd'hui la billetterie du Théatre du Gymnase.

Nadar s'installe à Marseille en 1897

Abandonnant ses ateliers parisiens, le grand portraitiste de la photographie Felix Tournachon dit "Nadar" (1820-1910) s'est installé en 1897 vers la fin de sa vie à Marseille alors qu'il était âgé de 77 ans.

Felix Nadar

Son atelier marseillais se situait au 21 rue Noailles ( actuel 77 La Canebière )

Atelier Nadar 

L'enseigne rouge de Nadar lui assure un succès immédiat. Son atelier devient le nouveau lieu de rendez-vous du monde littéraire et artistique de la ville.

 L'enseigne Nadar

Lieu de rendez-vous du tout Marseille 

Le tout Marseille défile dans son atelier pour faire réaliser son portrait par le grand photographe. Il était considéré comme le plus grand photographe de son temps. Il est l'auteur des portraits des plus grandes personnalités du XIXe siècle et il réalise aussi de magnifiques portraits artistiques.

Portrait de Cléo de Merode, danseuse de l'Opera

Il se lie d'amitié avec les Frères Lumières installés à La Ciotat. L'écrivain provençal Frédéric Mistral sera l'un de ses premiers modèles marseillais.

Photo de Frédéric Mistral par Nadal 

Sa notoriété était telle que son autoportrait "Nadar en ballon" (1855) inspira à Jules Verne le roman " Cinq semaines en ballon" (1863).

Autoportrait "Nadar en ballon"

Atelier repris par la famille Detaille

Nadar quittera Marseille en 1903. Son atelier fut repris par le photographe Detaille qui avait travaillé avec lui. 

Fernand Detaille

L'atelier Nadar a échappé miraculeusement à l'incendie des Nouvelles Galeries de 1938, alors que la boutique était contigüe au grand magasin.

 La boutique de photographie jouxtant les Nouvelles Galeries

Destruction de l'atelier Nadar 

L'immeuble délaissé en 1987 ne résista pas à l'usure du temps. Il ne reste rien de l'immeuble de Nadar qui s'est effondré en 2014, à part les poutres metaliques qui soutenaient l'immense verrière. Ce puits de lumière  lui permettait de photographier à la lumière naturelle.

                                                                      Les ruines de l'atelier Nadar

Aujourd'hui un immeuble a été reconstruit avec un fast food au rez de chaussée.

L'immeuble "Nadar" aujourd'hui

On peut observer au musée d'Histoire de Marseille la chambre de studio photographique en poirier de l'atelier Nadar.

 L'appareil photographique de Nadar